Nouvelles recommandations sur les légumes surgelés
Cuisson à cœur > 70°C et décongélation entre 0 & 3°C limitée à 24h
Publié le 14 janvier 2025 par Amaury
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De plus en plus d’individus sont concernés par les allergies et intolérances alimentaires, cela touche 3.5% de la population dont 8% d’enfants et 4% d’adultes.
De plus en plus d’individus sont concernés par les allergies et intolérances alimentaires, cela touche 3.5% de la population dont 8% d’enfants et 4% d’adultes.
De ce fait une nouvelle réglementation a été mise en place dans le but d’améliorer le quotidien, par des mesures d’information du consommateur : règlement n°1169/2011 (INCO : INformation au COnsommateur).
Références des textes : Règlement n°1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires
L’allergie est une réaction, inadaptée, exagérée ou même excessive du système immunitaire, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l’organisme (l’allergène).
Le système immunitaire assimile une protéine à un ennemi = réaction allergique
L’allergie alimentaire survient après une ingestion et provoque des symptômes plus ou moins importants suivant les individus : picotements sur les lèvres, éruptions cutanées, démangeaisons, problèmes respiratoire, vomissement, nausée, diarrhée et dans les cas les plus extrêmes un choc anaphylactique* pouvant entrainer la mort.
* Le choc anaphylactique est une urgence vitale. Le seul traitement reste l'utilisation de l'adrénaline (épinéphrine) par voie sous-cutanée, intramusculaire, ou intraveineuse, à petites doses.
L’intolérance alimentaire n’interagit pas sur le système immunitaire, cependant les signes sont relativement proches de l’allergie, d’où des confusions. C’est une réaction physiologique anormale à la consommation d’un aliment ou d’un additif alimentaire : défaut de digestibilité entrainant de l’inconfort. C’est le cas notamment de l’intolérance au lactose, qui s’observe lorsqu’un individu ne produit pas suffisamment (ou pas du tout) de lactase, l’enzyme permettant de digérer le lactose.
Tous les aliments et leurs composants ont le potentiel de provoquer une intolérance. C’est pourquoi on peut être intolérant à des composants aussi divers qu’un sucre (ex : le lactose et le fructose), un additif alimentaire (ex : les colorants).
L’ensemble des professionnels, notamment de la restauration sont concerné par cette réglementation : ci-dessous extrait du communiqué de presse du 21/04/2015;
Pour les produits en vue d’une consommation immédiate, l’information doit être signalée à proximité immédiate de l’aliment (ex : vitrines des traiteurs, boucheries...), de façon à ce que le consommateur n’ait aucun doute sur le produit concerné.
Pour la consommation au sein d’un établissement de restauration ou cantine, les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d’allergènes dans les plats proposés. Ce document devra être facilement accessible pour le consommateur à sa demande, le choix de présentation étant laissé à l’appréciation des professionnels.
Mise à disposition et emplacement des informations obligatoires :
« Pour toutes denrées alimentaires, les informations obligatoires sur les denrées alimentaires sont fournies et rendues facilement accessibles »
Cela peut être sous forme d’un document facilement accessible pour le consommateur à sa demande (famille, résidents, enfant…)
Pour chaque résident / enfant (PAI) il existe des fiches individuelles recensant les allergies et/ou intolérances alimentaires.
Références des textes : Décret n°2015-447 du 17 Avril 2015 relatif à l’information des consommateurs sur les allergènes et les denrées alimentaires non préemballées
1.
C’est au responsable de l’établissement et/ou de la cuisine de se prononcer sur les modalités d’accueil des enfants allergiques au sein de l’établissement.
Il peut être demandé aux parents de fournir le repas pour leurs enfants :
Le refus d’un dépositaire de l’autorité publique d’accepter un enfant allergique au sein d’un service public est une discrimination.
L’information mentionnée à l’article R. 112-11 (cf. Décret n°2015-447) n’est pas requise lors de la fourniture du repas, lorsque, dans le cadre de la restauration collective, un dispositif permet à un consommateur d’indiquer, avant toute consommation, qu’il refuse de consommer un ou des ingrédients ou auxiliaires technologiques ou dérivés d’une substance ou d’un produit énuméré à l’annexe II du règlement (UE) n° 1169/2011 qui peuvent être utilisés dans la fabrication ou la préparation d’une denrée alimentaire et être présents dans le produit fini, même sous forme modifiée.
Pendant un délai de trois ans après la fourniture du dernier repas, le fournisseur des repas conserve le document attestant du refus manifesté par le consommateur.
Le PAI se met en place à la demande des parents en relation avec le médecin traitant de l’enfant, le directeur de l’établissement et les collectivités locales.
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